Je l'ai dit, 2016 c'est l'année du changement.
D'abord parce que je change de décennie (ourf c'est dur, c'est dur...) et que je crois à ces remises en question décennales.
Nous en avons fait du chemin depuis presqu'un an (à quelques jours près) que nous avons commencé nos démarches PMA.
Bon certes, bébé en route il n'y a pas pour le moment...
Ca a été très invasif, ça a gommé mon amour propre, ça m'a fait mal physiquement, ça m'a fait mal psychologiquement. Et puis c'est une sacrée galère organisationnelle, les échos + prises de sang le matin, les inséminations. Tout plein de contre temps assez difficiles lorsque tu as des responsabilités professionnelles et pas grand monde qui peut te remplacer... Heureusement que mon chef est compréhensif et conciliant...
Mais bizarrement, Nounours et moi en sommes ressortis plus solides. Je pense que c'est quitte ou double... Ou bien ça te détruit, ou bien ça te renforce.
Et bien ça a été notre cas.
Fort de ce début d'expérience, lorsque nous avons dû nous rendre à la mairie pour l'attestation de concubinage, Nounours (à sa façon, faut pas abuser non plus), m'a demandée en mariage...
Lui... L'incasable, l'insaisisable, le solitaire, l'homme que personne ne pensait qu'il voudrait mettre un pied dans cette institution... Oui, j'ai été la première surprise. Nous approchons de nos 8 ans de vie commune, nous avons quasiment triplé son record personnel de relation suivie.
Quelle ne fut pas la surprise du côté de sa nombreuse famille (6 soeurs plus jeunes) lorsqu'il a annoncé la nouvelle. Lors de l'anniversaire de sa maman.
Et oui, beau projet (ya du boulot quand même...)
Bon, nous avons également décidé de changer notre salon (sujet un peu plus léger). Au bout d'un an et demi de prospection, nous sommes enfin tombés d'accord sur un canapé (alors que Nounours ne pose quasiment jamais ses fesses dessus, Monsieur a son fauteuil), puis sur de nouvelles peintures. Et bien, je suis fière de notre travail. C'est beau, c'est clair, c'est confortable et un peu plus moderne. Il reste encore du travail mais ça avance.
Soit, nous devions partir en vacances et puis une des minettes étant tombée malade (et une belle salop... croyez moi) + le fabuleux statut d'intérimaire de mon cher et tendre a fait que, bon, ce sera pour une prochaine fois.
Après tout, nous sommes partis cet hiver...
Alors que nous a apporté cette affreuse magnifique expérience qu'est la PMA? Et bien nous avons grandi, tous les deux, chacun de son côté, et ensemble...
Ce qui ne tue pas rend plus fort, pas vrai?