En voilà un titre qui fait peur??!!
Pourtant c'est pas Halloween!
Normalement, la Saint-Valentin, c'est la fête des amoureux ! des fleuristes et chocolatiers.
Ce doit être un moment heureux, plein d'amour, de bisous, de câlins, de bébés surprises (je crois que je m'emporte là).
Nounours, fier de son futur statut d'homme marié (sisisisi, j'aime à y croire) m'offre des... des... fleurs??!!! Pour la Saint-Valentin?? (un jour avant mais quand même). Ça ne pouvait pas bien se passer par la suite...
Je ne te l'ai pas dit, mais en janvier 2018, vers la fin du mois, j'avais des crises de douleurs à me faire me recroqueviller comme une larve saupoudrée de sel. Qui duraient plusieurs heures... Alors je ne me suis pas inquiétée de suite, j'ai pensé rapidement à un nouvel ulcère (rapport aux médicaments ingérés chaque jour + le stress + le contrecoup de l'année passée). Bref, j'en ai quand même parlé à mon médecin qui m'a fait de suite un électrocardiogramme (car ces douleurs pouvaient parfois cacher une petite crise cardiaque des familles) qui s'est révélé négatif!
La douleur me prenait au niveau du sternum, j'avais clairement l'impression qu'on m'enfonçait une épée (une épée hein, pas un petit fleuret d'escrime, un truc de chevalier, gros, lourd et très tranchant) dans le sternum. Et qu'elle ressortait par le dos. Et ça diffusait partout, dans les côtes, le dos, fooooooooormidable.
Une échographie de contrôle était prévue pour la fin mars (nous étions début février). Le système de santé français se porte comme un charme. Jusqu'au 14 février, les crises n'arrivaient que le soir et/ou le week-end. Donc gérable à la maison. Et puis le 14 février, ça m'a pris en pleine journée, de 10h à 16h. Mon client préféré nous rendait une petite visite ce jour-là, je l'accompagnais non sans mal sur le terrain pour prendre un peu l'air (j'avais passé les 3/4 de mon heure de midi recroquevillée dans ma voiture), et puis nous avons un peu parlé.
"Tes douleurs me font vraiment penser à ce que j'ai eu l'an passé, des calculs biliaires... Je suis quasiment sûr que c'est ce que tu as. Tu devrais vraiment aller aux urgences!!!"
Ah... On peut faire des cailloux là aussi? Est-ce vraiment une urgence?
En bonne petite fourmi travailleuse, j'ai terminé ma journée de travail (non mais quelle conscience professionnelle ma bonne dame), j'ai déposé mon Nounours à la maison et je suis partie directement aux urgences de la clinique proche de chez nous.
J'y ai passé une partie de ma soirée, seule... (sympa la Saint-Valentin non??)
C'est joli non??
De nombreux examens... Enfin une partie d'entre eux car les urgences de la clinique ferment à 19h30 et tout n'était pas terminé. Mais ça avait l'air un peu sérieux quand même. On me confirme juste qu'il y a de grandes chances pour que ce soit la vésicule biliaire qui soit concernée... Le gentil médecin est celui que nous avions vu deux ans plus tôt pour le problème de "noix broyées" de mon Nounours.
Consigne donnée de manger très légèrement et surtout peu gras... J'ai eu tellement mal mon pauvre monsieur que la nourriture ne m'attire pas des masses ces derniers temps erf... Et surtout, de revenir le lendemain matin à 08h30.
Je rentre, fais mon rapport à Nounours et prépare mon sac de voyage. Car j'ai comme qui dirait le pressentiment qu'on va me garder un peu plus que la matinée. Je fais un petit rapport à mon chef, du genre "affaire à suivre hein?"
8h30 tapantes, à jeûn (toujours ce pressentiment) je me présente à l'accueil des urgences. Je continue les examens... Le résultat de la prise de sang de la veille était revenue, confirmant l'implication de vésicule biliaire. Je fais une échographie. Vers 11h, on me confirme que je vais rester avec eux (grand bien m'a fait de préparer mes affaires calmement la veille au soir!!).
Pas le droit de boire, au cas où on m'opérerait... Mais on me propose gentiment une perfusion pour m'hydrater (que j'accepte de suite) et demande l'autorisation de prendre mon traitement pour le dos (genre pour éviter les crises de manque, cf article précédent).
On m'emmène dans ma chambre, et on m'installe comme une princesse.
La clinique est toute neuve, c'est un bonheur! Ou presque...
Vers 16h, on me descend faire une IRM où on me donne enfin quelque chose à absorber (jus d'ananas huuuuuuum). Les médecins veulent savoir si un calcul est resté coincé dans le cholédoque (c'est le canal biliaire qui va de la vésicule aux intestins).
Car mes analyses sanguines feraient pâlir le plus gros pilier de comptoir breton (ça c'est pas trop cliché), Gamma GT, Transaminases, Phosphatases, Lipases (plein de "ases") et Bilirubine crèvent littéralement les plafonds indicatifs, genre assez pour que ça soit écrit en gras (et plus souligné). Sauf que tout est écrit en gras...
On m'explique que ma bile est coincée dans le canal et qu'elle remonte dans le foie. La bilirubine passe dans le sang, d'où mon charmant teint jaunâtre genre poulet de Loué élevé au grain et à la ferme (et on ne parle pas du "blanc" de mes yeux) qui est jaune.
Petite anecdote, pour les fans du thé mégadégueu Lipton Yellow (mais pourquoi ça se vend encore cette daube??) (Ils rebalancent leurs stocks dans les hôpitaux, du coup j'y ai eu droit tous les matins), et bein mon pipi du matin avait exactement la même couleur.
Voilà, ça m'a fait très plaisir de partager cette information capitale avec vous.
Je vois le chirurgien viscéral qui prévoit de m'opérer lorsque l'on sera sûrs qu'il n'y a vraiment rien de coincé dans le cholédoque... Mais ça ma bonne dame, on ne le saura seulement lorsque nous aurons effectué une échoendoscopie... Seulement voilà, le SEUL médecin de l'établissement capable d'effectuer cette opération est en vacances au ski.
C'est ballot ma bonne dame!! Quelle idée aussi d'avoir ce genre de choses en février m'enfin!
"Alors, est-ce qu'on vous garde jusqu'à ce qu'on trouve une solution ou on vous renvoie chez vous?"
"Et bien je me dis que si jamais je refais une crise, c'est peut-être mieux si je suis déjà sur place non?" Ça c'est que je croyais...
"Effectivement, bon et bien on vous garde!"
Me voici donc sous surveillance active jusqu'à la fin du week-end. Nous sommes jeudi 15 février 2018, j'entame ma première journée à la clinique. La première d'une TRES longue série.
Le lendemain, mon Nounours nouvellement embauché en CDI dans mon entreprise (j'ai oublié de vous l'annoncer sur le post de fin 2017, very shame on me), a sa journée pour m'accompagner dans mon malheur.
Puis le week-end passe... Je change de chambre car j'étais en gynécologie (tu la vois l'ironie ???) et le service ferme le week-end. Donc je vais en urologie (logique). Et je croise plein de gens avec des poches dans le couloir...
Je suis toujours bien jaune, je pisse toujours du Lipton Yellow...
Lundi, mardi... Ma vie commence à être rythmée!
Réveil à 7h45 avec la prise de température du matin. A 8h c'est petit-déjeuner (une biscotte et ce dkhfyug de Lipton Yellow (mais le café me rend un peu malade)). Vers 9h je prends ma douche (car on me met en dehors de mon lit pour le refaire)
Je vois le chirurgien quotidiennement vers 9h30.
Je somnole jusqu'à 11h30. A 12h il y a le déjeuner. Sachant que j'ai un régime très strict sans graisses, à moi de mixer:
- poulet grillé
- jambon hyper salé
- steak haché
- poisson à la sauce tomate avec son boulgour
- riz tout sec
- nouilles toutes sèches
- haricots verts à la vapeur sans rien (même pas de sel)
- purée béton
- grand produit laitier chaud (et je l'ai su telleeeeeeeeeement tard ce truc pfff)
Et ça à volonté midi et soir...
Vers 13h, c'est soit thé ou café pour digérer.
L'après-midi était calme. J'essayais de me reposer, je regardais le magazine de la santé (j'adore tellement cette émission), des collègues/Jef me rendaient visite en fin d'après midi. J'allais acheter des magazines, faire un tour dehors (étant libérée de ma perf, j'étais plus libre de mes mouvements), allais chercher un jus d'orange frais chez Tartapain juste en face.
A 18h30 c'était le repas du soir (c'était dur pour moi, car je mange vers 20h d'habitude).
Et puis la nuit (on ne m'embêtait pas trop, de temps en temps elles ouvraient la porte pour voir si je respirais toujours).
Et on recommence.
Et puis vint le mardi 20 février. Nouvelle crise. Qui a duré 9h. Non stop. J'ai tenté d'expliquer à toutes les infirmières que compte tenu du traitement antalgique que je prenais deux fois par jour pour mon dos, ma tolérance était élevée et qu'il fallait contacter le médecin. Elles voulaient me donner du Tramadol (ou Topalgic dans les hôpitaux). J'en prenais déjà 300mg par jour (sur un max de 400mg autorisé) et ça ne me faisait RIEN pour les douleurs de calculs. Je l'ai dit. Je l'ai répété. Jusqu'à ce que je me torde de douleur.
5mg de morphine. Toujours mal
5mg supplémentaires après avoir pleuré auprès de l'infirmière.
Au bout de 9h de calvaire, la crise s'est arrêtée... 9h de douleur non-stop. A l'hôpital où on est censé te soulager.
Je ne blâme pas les infirmières, c'est normal qu'elles soient vigilantes. Mais ce n'est pas normal de souffrir à ce point sans qu'on ne fasse rien.
BREF
Pour m'occupais, je tricotais mes petits chats pour le mariage
Trop choupi non?
J'en aurais tricoté une cinquantaine au final
Ça plaisait beaucoup aux infirmières et aides-soignantes.
Au final, on m'a trouvé une place d'écho endoscopie à l'hôpital tout proche le lundi 26 février. J'ai donc déménagé pour deux jours.
Je me suis retrouvée dans la même chambre qu'une vieille dame acariâtre qui écoutait radio bonheur du soir au matin, qui faisait beaucoup de bruit, recevait beaucoup de visite (les gens passaient forcément devant mon lit pour aller la voir). La nuit elle passait son temps à aller faire pipi (alors que pas la journée) en s'agrippant vaille que vaille à mon lit avec force et fracas. Elle s'est plaint que je regardais la télé le soir (avec mon casque) alors qu'elle DORMAIT (elle ronflait...). La nuit du lendemain, elle s'est vidée par les deux bouts (avec force et fracas). J'ai TOUT entendu. (C'est sûr qu'à force de la gaver de pruneaux et de laxatifs, elle allait finir par exploser mémé).
L'échoendoscopie a révélé qu'aucun caillot n'était coincé dans mon cholédoque.
Pour cela, j'ai subi ma première anesthésie générale (un peu light)
Retour à la clinique. Je revois mon chirurgien qui me dit qu'on va essayer de m'opérer le plus rapidement possible maintenant.
Entre temps, il neige un peu...
C'est très joli et j'en ai un peu profité pour me balader...
Rendez-vous pris pour une opération l'après-midi du vendredi 1er mars. Mon chirurgien ne devait pas m'opérer (c'était le nom de son collègue qui était noté), mais au final c'était lui. Car son collègue opérait dans le bloc d'à côté (j'ai reconnu sa voix). Mais je n'ai jamais vu mon chirurgien... J'ai été endormie en attendant (qui m'a opérée Sherlock Holmes, ça aura son importance pour la suite).
Retour en salle de réveil (où j'ai ENCORE senti qu'on m'extubait, et que je m'en souviens encore), je remonte dans ma chambre. J'ai assez mal, mais on m'avait prévenue que la cœlioscopie allait être douloureuse en post-op' (cause que les gaz remontent dans les épaules). Nounours me rend visite.
Je ne me sens pas très bien, mais bon après tout je viens d'être opérée, c'est normal. Je n'ai pas pris mon traitement pour mon dos le matin, j'oublie de le prendre le soir...
Vers 21h, je me sens vraiment mal. J'ai mal. Je me dis qu'il vaut peut-être mieux que j'essaie de dormir. Je me tourne tant bien que mal dans le lit, et là une vague de douleur intense me traverse. S'ensuit une suée à tremper mon lit. La sueur est tellement importante qu'elle décolle les scotchs qui maintiennent ma perfusion.
J'appelle l'infirmière, car j'ai peur de me déperfuser et de coller du sang partout (là je ne le sais pas encore, mais je viens de me sauver la vie).
Elles viennent toutes les deux, mes sauveuses. Elles voient que je sue à bloc. Je leur dis que chaque fois que je bouge, j'ai très mal. Et la douleur je la connais bien, je la maîtrise (y compris lors des calculs, je n'ai jamais versé une larme, et pourtant j'avais parfois envie...). Je leur demande un peu d'aide pour aller aux wc, mais je n'arrive pas à me lever. Je fais un nouveau malaise, je sue encore à très grosses gouttes.
Là elles se rendent compte que quelque chose cloche...
Elles essaient de me repiquer pour diffuser la perfusion. Elles prennent ma tension entre temps...
"Non c'est impossible ce résultat"
Elles recommencent, même chose (je ne saurai jamais quel était le score ce soir là...)
Elles appellent l'anesthésiste de garde, qui arrive une vingtaine de minutes plus tard.
"Vous êtes toujours aussi blanche d'habitude"
"Bein je suis assez pâle de peau oui"
"Vous avez mal au ventre là?"
"Oui mais c'est normal, je viens de me faire opérer..."
"On va vous redescendre au bloc madame"
Et je n'ai pas paniqué. Je n'ai même pas pensé à ce qu'il allait se passer. Du drame qui se profilait. L'infirmière et l'aide soignante m'on tenu la main tout du long. M'ont rassurée. M'ont parlé du mariage prochain qui aurait lieu dans moins de trois mois.
J'arrive au bloc. Tout le monde s'affaire rapidement.
"Vous faite une hémorragie interne".
Je leur annonce que je ne pourrai pas les aider à me transférer sur la table du bloc. Ils le font à ma place. Je hurle de douleur (et de ma vie, malgré le dos, dans les pires moments, malgré les calculs, dans les pires moments, je n'ai JAMAIS eu aussi mal de ma vie!!!). Nouveau malaise, nouvelle vague de suée. Je m'endors...
Combien de temps est-ce que ça a duré? Je n'en sais rien...
Je me réveille à 4h40, les lunettes respiratoires rivées au nez, dans le gaz (cette fois-ci aucun souvenir d'extubation). La chir, ma sauveuse, est à côté de moi.
"Ca va aller mieux maintenant!"
3ème anesthésie générale en 4 jours...
Je retourne dans ma chambre. Les lunettes me gênent beaucoup, je n'arrête pas de les enlever (jusqu'à m'en faire saigner du nez). Je me sens très mal. Je sens une vague d'angoisse, j'ai envie de hurler, de pleurer... C'est le manque... Je n'ai pas pris mes médicament depuis plus de 24h et je fais une PUTAIN de crise de manque (qui va durer une heure). J'ai sommeil mais je ne dors pas. Je suis complètement hagarde.
On m'apporte le bassin vers 7h car j'avais envie de faire pipi avant de redescendre au bloc, peut-être que tu t'en souviens. Je veux me lever, les infirmières ne veulent pas. On me menace de la sonde, donc j'arrive finalement à faire ma petite affaire. On m'interdit de me lever seule de mon lit. On m'autorise à manger un peu, mais je t'avoue que je n'ai pas très fin.
Vers 8h30, complètement dans le gaz, je parviens à envoyer un message à mes parents (alors que je ne voyais pas grand-chose). Je leur dis que j'ai manqué de mourir dans la nuit, le samedi 2 mars 2018 (ma mère et son 6ème sens était persuadée la veille, en m'ayant au téléphone que quelque chose clochait). Ils décident donc de monter me voir, le trouillomètre au maximum. Je leur demande de prendre soin de mon Nounours.
Dans la matinée, ma sauveuse me rend visite. Elle me raconte tout. Et commence par s'excuser de ne pas m'avoir expliqué ce qu'il se passait au bloc. J'ai perdu du sang. Beaucoup de sang. 1,8 litres. Ils ont pu en récupérer une partie (la moitié environ), l'ont filtré, me l'on transfusé. Le reste provenait de dons. Mon artère biliaire s'est déclipsée à mon réveil, cette petite artère a pissé dans mon ventre pendant des heures. A quelques heures près (avant le petit matin), j'en serais morte (et elle le répète beaucoup).
Je la préviens que mes parents sont en route. Elle me propose de venir leur parler le lendemain matin et de tout leur expliquer. J'accepte volontiers (les connaissant, ils voudront qu'on leur rende des comptes).
Une infirmière essaie de me faire une prise de sang. Mes veines sont collabées... Quasiment toutes mes veines ont claqué sous les différentes tentatives de perfusions et/ou prise de sang...
C'est impressionnant je sais...
Mon Nounours me rend visite en début d'après-midi. On vient de me brancher à une perfusion de fer pour me rebooster un peu. Je suis complètement hagarde. Je n'arrive toujours pas à dormir, pas plus que la nuit suivante...
Mes parents arrivent le dimanche matin. Ça me fait un bien énorme. La chir vient leur expliquer ce qu'il s'est passé (tout en s'excusant de son retard) (sisi ça existe parfois des médecins qui s'excusent de leur retard).
Il est question de me libérer le lundi suivant. Mais mes résultats ne sont pas satisfaisants. J'ai un peu de mal à remonter la pente.
Au final je sortirai le mercredi. Mon chez moi, avec mes animaux (Papa et Maman m'avaient amené Physalis dans sa petite cage de transport le lundi pour me remonter le moral, dans la voiture, ça m'a fait un bien fou), mon Nounours chamboulé (mais il n'a rien montré, il ne voudra d'ailleurs pas aborder le sujet), et mon frère pour le week-end. Mon cocon s'installe autour de moi, et ça m'aide.
J'ai beaucoup de cicatrices sur le ventre, mais il faut croire que c'est la rançon de la gloire... Il faut dire que j'ai accouché d'une multitude de petits calculs
Qui a dit "c'est dégueu"?? C'est la nature mon petit!
Il me faudra deux mois et demi pour me relever de tout ça. A la question de la chirurgienne, un mois après le drame "avez-vous évacué le fait que vous avez vraiment failli mourir?", je lui réponds que je le suppose... (en fait ça viendra un peu plus tard).
Le 1er mai suivant, mon petit Pépé, mon grand-père adoré, fermait les yeux pour toujours... Il souffrait beaucoup depuis septembre 2017, il s'est éteint tranquillement dans son sommeil. Le jour de la fête du Travail... Le connaissant, quel beau pied de nez à la vie...
Une chirurgie, un décès de grand-parent, comme l'année précédente...
Et je n'avais pas fini d'en baver lors de cette année 2018...